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Références technico-économiques en systèmes de grandes cultures

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Résultats 2009

Depuis 1995, la Chambre régionale d’agriculture de Midi-Pyrénées traite les enregistrements technico-économiques réalisés dans des exploitations de grandes cultures par les Chambres départementales d’agriculture. Ce traitement est réalisé tous les deux ans.

En 2009, 7 départements ont participé et l’analyse statistique a porté sur les huit cultures suivantes : blé tendre, blé améliorant, blé dur, colza, tournesol, maïs (irrigué et sec) et orge. Pour consulter le détail des résultats culture par culture, cliquer sur le document "Références 2009", téléchargeable dans la colonne de droite.

Colza, maïs irrigué : des rendements en hausse par rapport à 2007

Les rendements moyens obtenus pour les céréales à paille sont similaires à ceux de 2007, sauf pour le blé dur, avec une hausse de 8 q/ha en moyenne (50 q/ha en 2009). Pour les oléagineux, les rendements sont dans la moyenne ou supérieurs à ceux obtenus en 2007 : identiques en tournesol (23 q/ha) et plus élevés en colza (+ 5 q/ha). En ce qui concerne le maïs irrigué, le rendement moyen est plus élevé (+ 4 q/ha).

Des charges opérationnelles en hausse : jusqu’à 40 % selon les cultures, entre 2007 et 2009

Les charges opérationnelles les plus faibles sont observées pour le tournesol (300 €/ha) et pour l’orge (328 €/ha). Pour les autres céréales à paille, les charges moyennes sont d’environ 475 €/ha. Ces charges ont très nettement augmenté depuis 2007 (+40% en moyenne pour le blé tendre et le blé dur). Les charges les plus élevées sont observées pour le maïs irrigué (charges d’irrigation et de semences en particulier plus élevées – 755 €/ha).

Globalement, on observe une hausse des charges opérationnelles moyennes entre 2007 et 2009 : de 0 à 45% d’augmentation en fonction des cultures. Cela peut s’expliquer par les évolutions des prix des intrants (fertilisants en particulier).

Les marges brutes chutent de 20 à 60 % entre 2007 et 2009

La culture qui laisse la marge brute la plus élevée est le maïs irrigué (871 €/ha), attention cependant au niveau de charges de structure, généralement plus élevé qui n’est pas pris en compte ici. Ensuite, viennent les marges brutes du tournesol (478 €/ha) et du blé améliorant (476 €/ha).

Par rapport à 2007, les marges brutes moyennes ont très fortement diminué (de -20 à -60%), du fait de la hausse des charges opérationnelles combinée à un contexte de prix bas (-30 à -50% par rapport aux prix moyens observés en 2007, respectivement pour le maïs et le blé dur ou le tournesol).

Note méthodologique

Les renseignements collectés ont pour base la parcelle agricole et concernent toutes les parcelles de grandes cultures de l’exploitation. Les analyses sont réalisées culture par culture en regroupant les parcelles de même culture, indépendamment du niveau exploitation agricole. Elles consistent dans le traitement statistique des données économiques et techniques et dans la recherche des facteurs explicatifs des résultats économiques ou de rendement (relations charges/marge/rendement, relation techniques/rendement).

Pour réaliser des analyses statistiques valides, ne sont analysées que les cultures où l’échantillon de parcelles est supérieur à 20 parcelles. De ce fait, sur la campagne 2009, l’analyse statistique a porté sur huit cultures : le blé tendre, le blé améliorant, le blé dur, le colza, le tournesol, le maïs (irrigué et sec) et l’orge, les autres cultures étant insuffisamment représentées.

Les marges brutes sont calculées hors charge de récolte et prime PAC couplée comprise. Elles sont calculées avec un prix de vente standard pour chaque culture, il s’agit de la moyenne des prix constatés dans les enquêtes.