Agriculture et numérique : vers une nouvelle façon de penser ses pratiques grâce aux technologies

Michèle et Alban Prades, du Domaine Lévéjean à Thézan-les-Béziers, utilisateurs de MesParcelles ont fait le chemin jusqu’à Caux afin de voir les technologies présente sur les stands. « On est particulièrement intéressé par le robot NaÏo sur la mécanisation du désherbage », explique Michèle Prades. Le numérique, ils le confirment, est un outil précieux dans la gestion de leur exploitation. Utilisatrice MesParcelles pour le domaine de Lévézan, Michelle Prades précise « Par rapport à la traçabilité, MesParcelles est un outil dont on se sert au quotidien et qui nous a beaucoup apporté par rapport à la certification HVE que nous avons obtenu en 2014 ». Alban Prades ajoute « Le fait de bien tracer avec MesParcelles, d’être bien précis, nous permet de maintenir la certification sans aucun problème ». Le couple qui irrigue à l’heure actuelle quasiment la totalité de leur vigne s’interroge également sur l’utilisation d’un outil de pilotage de l’irrigation car dans le département la question de l’eau est majeure et la sècheresse de plus en plus incontournable année après année. « Je crois qu’il est important d’affiner l’emploi de l’eau et de l’irrigation et un système comme ça peut y aider », souligne Alban Prades.

Le numérique : incontournable ?

Yves Siau, ancien enseignant chercheur qui au moment de prendre sa retraie a choisi une deuxième carrière en prenant une exploitation en viticulture et l’oléiculture explique sa vision des choses : « Le numérique c’est l’avenir, ça permet d’optimiser beaucoup de travaux et d’alléger le travail physique des personnes ». Un avis partagé par Philippe Vardou, vigneron à Neffiès, pour qui cet après-midi a permis de suivre les évolutions de faire le point face à une monté en puissance des outils digitaux sur les exploitations. « On utilise le numérique et on va l’utiliser de plus en plus pour des questions de la traçabilité et de mesure de la performance parce qu’aujourd’hui, explique-t-il, pour faire des choix de système de culture, il faut les évaluer car la technique c’est bien, mais la pratique c’est mieux. Aujourd’hui des outils de traçage de travail comme Karnott peuvent être intéressant justement pour mesurer les temps de travaux, mais au final l’enjeu de tout ça pourrait être que tout soit remonté sur le même outil pour éviter des ressaisies d’informations».

Le nom des 17 entreprises présentes lors de la démonstration :

Agrio - Détection de maladies ; Aquadoc - Pilotage de l’irrigation ; Agralis - Sonde de mesures de l’humidité du sol ; Force A - Mesure de maturité non destructive ; Fruition sciences - Capteurs et agrégation de données ; ICV - Analyse de potentiel par satellite ; ITK - Pilotage de l’irrigation par modélisation ; Karnott - Traçabilité embarquée sur machines ; Keyfield - Traçabilité embarquée sur machines ; Kikho - Antivol connecté pour machines ; Mes Parcelles - Logiciel de traçabilité ; Naïo - Robot de désherbage autonome ; Picore - Suivi en temps réel de la pulvérisation ; Promété - Stations météos connectées et outils d’aide à la décision ; SAM - Stations météo connectées, modélisation maladies ; Sencrop - Stations météo connectées ; Weenat - Stations météo connectées