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Journée interactive entre animateurs des réseaux FERME DEPHY de l’Arc Méditerranéen et une trentaine d’agriculteurs

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Le 7 février au Domaine du Chapitre, deux ateliers se sont tenus l’après-midi l’un sur des essais de couverts végétaux et l’autre sur le vitipastoralisme, l’objectif étant d’apporter des résultats sur ces thématiques et leur intérêt dans un contexte de changement climatique.

 

 

 

L’éco-pâturage ou comment imbriquer 2 systèmes d’exploitation

Les études lancées sur trois territoires différents, le Grand Pic Saint-Loup, l’Aude et le Var, montrent une complémentarité certaine entre le pâturage et la viticulture. Ces initiatives ont émergé autant chez les éleveurs que chez les viticulteurs.

Ce partenariat s’avère être gagnant-gagnant en permettant de couvrir les besoins nutritionnels du troupeau durant la saison hivernale d’une part, et d’assurer l’économie possible d’un passage (tonte, herbicide…) au viticulteur de l’autre.

Pour permettre de faciliter et développer cette pratique, le maillage paysager du vignoble (vignes-friches-surfaces pastorales) est un atout. Il permet d’apporter une ressource alimentaire complémentaire au troupeau en cas de besoin.

Par ailleurs, il ressort des présentations de cette pratique, le viti-pastoralisme, de nombreux questionnement : le devenir du cuivre dans la viande, les aménagements à mettre ne place, le potentiel de ressources alimentaires, la sécurisation foncière…

En Grand Pic Saint Loup, après une phase d’enquêtes, une seconde phase plus opérationnelle doit et qui consiste à animer et mettre en réseau.

Couverts végétaux et vie des sols, alliés de la viticulture

Dans la culture de la vigne, le sol est bien plus qu’un simple support c’est un garde mangé. Il conditionne entre autres la vigueur de la vigne et la biodiversité de celle-ci. La mise en place de couverts végétaux permet de maîtriser ces paramètres mais d’augmenter la fertilité du sol. Par exemple, l’enherbement naturel consiste à maintenir un couvert pendant la période hivernale. L’entretien se fait par tonte. Mais il existe également « les engrais verts ou temporaires » qui consistent à l’implantation d’un mélange d’espèces végétales.

L’action mécanique d’enracinement de l’engrais vert permet de décompacter le sol, d’améliorer sa structure, sa portance, limiter l’érosion, le ruissellement, la liste est longue …, tout cela va favoriser la pénétration de l’air, stimuler l’activité biologique, de rendre plus disponible les éléments minéraux mais surtout le système racinaire de l’engrais vert va faciliter la pénétration et la rétention de l’eau. Il faut néanmoins ne pas partir sans objectifs précis et savoir adapter les couverts végétaux en fonction de la climatologie, du terroir, des objectifs de production, de l’accès à l’eau, de la disponibilité des semences mais aussi des ressources disponibles sur l’exploitation en matériel, , temps de travail…

Suivre une formation pour en mesurer les avantages et faire le bon choix de l’itinéraire technique est fortement recommandé.